samedi 3 janvier 2015

Portrait d'après blessure d'Hélène Gestern



La quatrième de couverture :

 Il s’appelle Olivier, elle s’appelle Héloïse. Ils partent déjeuner, mais la rame de métro dans laquelle ils sont montés est gravement endommagée par une explosion. Restera de cet accident des corps meurtris, un sentiment brisé et une photo de leur évacuation, si violente et si impudique qu’elle va tout faire trembler autour d’eux. Ils n’auront qu’une obsession : réparer les dégâts que cette image aura causés dans leurs vies.
Portrait d’après blessure raconte l’histoire de deux êtres aux prises avec le pouvoir des photographies, qu’elles parlent la langue de la dignité ou celle du désastre.

Les premières lignes :

 Je me souviens de mon corps qui lutte. Du contact d'un obstacle, de l'impossibilité de continuer, des muscles qui tirent, qui tirent, de l'escalier et de l'odeur, encore, qui infectait l'air tout autour de la bouche du métro.

Impressions :

Le lecteur se perd dans les premiers chapitres, comme les personnages : quels sont les chapitres dans lesquels Olivier parle ? Quels sont ceux dans lesquels la voix d'Héloïse prend le relais ?
Les deux voix alternent ainsi pendant tout le roman. Le lecteur suit l'un, puis l'autre. Le puzzle se reconstitue petit à petit. Il y a eu un attentat dans le métro. Une enquête est menée auprès d'activiste de gauche. Surtout, Héloïse découvre dans un magazine, caché par son mari, qu'une photo a été prise par un paparazzo : on voit Olivier la portant dans ses bras, sortir de la bouche du métro. On y voit sa poitrine. On y voit surtout un couple qui pourrait être illégitime.
Pour Héloïse, c'est le choc. Elle qui participait à une émission de décryptage d'images se rend compte de la violence des images justement.




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