Nikonor (quel prénom !) Pierre de la Charlanne (quel nom !) est centenaire. Il vit seul dans son château. Il est le fils d'un noble corrèzien passionné de mycologie et d'une anglaise. Il a hérité de son père son goût pour les champignons. Mais l'intérêt de Nikonor se porte exclusivement sur les cèpes (lire à ce propos la citation de Pline le jeune, mise en exergue : un bijou...) et les amanites.
Pour meubler ses longues soirées de solitude, Nikonor entreprend de rédiger ses mémoires :
"Pour des raisons qui deviendront claires beaucoup plus tard,
j'entreprends de rédiger un volume de mémoires, comme disent les
Anglais. Nous sommes le 1er février, j'ai probablement quelques semaines
de répit devant moi avant d'être rattrapé par les événements."
Notre héros nous raconte sa vie, son enfance typique de la noblesse au
début du XXème siècle.
Le seul reproche que l'on puisse faire à ce roman tient aux références scientifiques à la mycologie, trop nombreuses, qui émaillent le début. Quelques notes infrapaginales, quelques documents reproduits dans le corps du roman, ralentissent la lecture. Défaut d'un premier roman ?
Il est passionné aussi de littérature,
car quand il ne part pas à la recherche de ses précieux champignons, il passe son temps à lire.
Le seul reproche que l'on puisse faire à ce roman tient aux références scientifiques à la mycologie, trop nombreuses, qui émaillent le début. Quelques notes infrapaginales, quelques documents reproduits dans le corps du roman, ralentissent la lecture. Défaut d'un premier roman ?
Mais il ne faut pas s'arrêter aux premières pages. Le reste est
tout simplement... jubilatoire. La langue est incroyable, érudite mais pas trop, littéraire tout simplement (l'auteur(e) enseigne la littérature française au Royaune-Uni...), les références littéraires justement utilisées à bon escient, et l'histoire fourmille de rebondissements.
Pour un coup d'essai (c'est un premier roman), c'est un coup de maître(sse). On passe un bon moment et on en apprend sur... les champignons, la littérature, l'Homme aussi. Le héros est aussi bien attachant, par certains côtés, qu'effrayent, par d'autres. En tout cas, il ne laisse pas insensible.
Ce que dit l’éditeur sur La logique de l’amanite
Nikonor, vieillard quasi centenaire,
vient d’arriver dans la propriété de son enfance, le Château de la
Charlanne, en Corrèze. Snob invétéré et érudit autodidacte, Nikonor a
des opinions arrêtées sur des sujets divers : littérature, fromages, et
surtout champignons. Mais c’est une conception bien particulière de la
mycologie qui se dessine page après page. D’anecdotes inattendues sur
ses champignons préférés (amanites et cèpes) en confidences curieuses à
propos de l’histoire de sa famille, le récit prend un tour de plus en
plus inquiétant.
Qui est vraiment Nikonor ? Qu’est-il advenu de ses proches et pourquoi voue-t-il une telle haine à sa soeur Anastasie ? Et qu’est-ce qui se trame au Château de la Charlanne ? Ecrit dans un style à la fois soutenu et familier, La Logique de l’amanite est un premier roman grinçant et truqué à l’humour très noir.
Qui est vraiment Nikonor ? Qu’est-il advenu de ses proches et pourquoi voue-t-il une telle haine à sa soeur Anastasie ? Et qu’est-ce qui se trame au Château de la Charlanne ? Ecrit dans un style à la fois soutenu et familier, La Logique de l’amanite est un premier roman grinçant et truqué à l’humour très noir.